• LES NON CLASSÉS

     

     

    ♥ Mise en astro-examen de Nostradamus (Michel Morel)

    ♥ Je déteste Noël (Hélène Ourgant)

     

     

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    Je déteste Noël

     

     


    Oui, je déteste Noël et toutes les fêtes programmées, parce qu’elles sont accompagnées de réjouissances tout aussi programmées, rendues quasiment obligatoires par les diktats commerçants, les traditions sociétales.
    Je n’aime pas cette obligation d’être heureux ou réjouis tous en même temps, dans la mesure où les motivations évoluent dans un sens mercantiliste, j’ai le sentiment dans cette avalanche d’appels à la consommation que tout ce qui donne un sens de rassemblement joyeux, familial, tout ce qui éveillerait des émotions est secondaire. Un bon nombre de « relation à l’autre » passe par l’objet et sa valeur pécuniaire. C’est en même temps une aggravation du sentiment de solitude, une stigmatisation de l’isolement par le rappel incessant de ces moments de rassemblements.

    Alors, je déteste Noël, mais pas le Noël de mon enfance.
    Celui-là, dans la chaleur de la maison rassurante, avec, au bout des branches du sapin, le scintillement des vraies bougies clipsées que l’on allumait quelques instants, me laisse des souvenirs inoubliables.
    J’aimais les guirlandes et les boules brillantes et multicolores, les cheveux d’ange éparpillés sur la ramure pour figurer les flocons de neige.
    Pour cacher le pied du sapin, on l’entourait de papier kraft dont la peinture imitait les rochers. Dans un creux aménagé pour simuler une sorte de grotte, on installait les personnages de la crèche. Cela m’enchantait de voir l’âne et le bœuf ainsi réunis pour chauffer de leur souffle le petit berceau et l’enfant. Les rois mages semblaient monter un chemin aménagé dans un sillon du papier.
    Nous mangions au réveillon, dans les rires et la gaieté, toute la famille réunie, les mets que l’on ne trouve pas quotidiennement à table.
    Le lendemain de la veillée, je trouvais mon cadeau, et une bûche en chocolat creusée pour accueillir un petit Jésus en sucre. J’adorais cette friandise, et si on me la présentait encore aujourd’hui, je la mangerais avec autant de plaisir.

    J’aime ces jours-là, ils avaient un éclat et une douceur particuliers, quelque chose d’enchanteur qui permettait la venue du gros bonhomme rouge et de toutes les féeries.
    Le Noël était une fête familiale, discrète. Pas de lumières clignotantes au-dehors, hormis les guirlandes électriques de la ville.
    Pas de publicités dans les médias de toutes sortes. On finit par nous faire croire que même les chiens attendent avec impatience de recevoir leur os à mâcher emballé de papier doré.
    Les autocollants, les décors forcément rouges et blancs des commerces et leurs affichages, les images de Pères-Noël joufflus et réjouis donnent une impression de fête convenue, où l’on est contraint de se réjouir, et l’on nous amène à penser que l’échange de cadeaux originaux est incontournable, que l’on se doit d’organiser des repas exceptionnels en décors et en abondance de nourritures pour démontrer que l’on a su fêter comme il se doit.
    Bref, des motifs mercantiles ternissent l’aspect familial ou religieux de cette fête.

    Dans les Noëls de mon enfance, on ne trouvait pas de faux Pères-Noël à tous les coins de rues, seulement celui du Prisunic, qui distribuait des bonbons devant le magasin.
    Ainsi pour la petite fille que j’étais, pas de doute. Le Père-Noël venait sur terre visiter les enfants, pour savoir s’ils étaient sages et retournait dans son chalet fabriquer tous les jouets commandés.
    C’était du moins l’explication qu’on m’en avait donné et elle a suffi à me contenter jusqu’à ce que je sois en âge de comprendre la vérité.
    Avec les Pères-Noël commandités par les commerces et les associations diverses, il faut inventer un nouveau mensonge à cette légende du Père-Noël, pour expliquer aux enfants étonnés pourquoi l’on rencontre autant de ces bonshommes rouges.

    Une fois la mystification éventée, mes Noëls ont perdu petit à petit leur magie, pour laisser place depuis quelques années à l’irritation face au déballage médiatique, publicitaire qui débute longtemps avant les fêtes.
    Alors, je pense à tous ceux qui sont seuls pour passer les fêtes, à tous ceux qui ne peuvent pas se créer un Noël d’abondance, à tous ceux qui passent leur Noël dans une institution, qui auront droit à un repas amélioré et puis au lit ; il faut que le personnel de jour aille réveillonner.
    Pour eux, le rappel incessant d’un Noël réussi et chaleureux, dans l’abondance doit exacerber la douleur de la solitude ou de la pauvreté.

    Les yeux des enfants perdent leur scintillement quand ils découvrent la duperie des adultes : le Père-Noël n’existe pas.
    Malgré les paillettes, l’atmosphère festive artificielle, quand le cercle familial se restreint, la fête prend un goût d’amertume.
    Alors, à l’approche de cette fête, je préfère de temps en temps me replonger dans mes souvenirs, un peu flous, un peu usés, le sapin, la lumière tendre, les visages familiers plus jeunes, gais, mes poupées, les chocolats, les…

     

     

     

     

     

     

     

     

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    Astro-procès
    L’astro-procès de Nostradamus

    Considérons les éléments concrets qui ont bien pu nous amener à nous poser cette question
    surprenante, au premier abord : Nostradamus a-t-il tué, comme Jean-Claude Romand, femme et enfants ?

    A/ Les faits extérieurs et objectifs :

    1/ Les deux enfants et la femme de Nostradamus meurent en très peu de temps de manière inexpliquée. Les parents de sa femme lui font un procès. Il abandonne son foyer pour plusieurs années d’errances et de voyages.
    Jean-Claude Romand exécute ses enfants, sa femme, ses parents en deux jours. Il passera ensuite, vingt ans en prison.
    2/ Nostradamus et Romand évoluent dans le domaine médical et sont confrontés à des maladies graves et mortelles très répandues : peste pour l’un, cancer pour l’autre.
    3/ Tous deux exercent, dans le quotidien, des fonctions qui ne correspondent pas aux diplômes qu’ils sont censés posséder.
    Nostradamus traite avec des plantes qui ne sont pas de la compétence de l’enseignement délivré à la faculté de médecine de Montpellier, ni du diplôme, contesté, qu’il est censé y avoir reçu. Il avouera, tardivement, le peu d’effet de son traitement sur la maladie !
    Romand s’inscrit à des cours de médecine qu’il ne suit pas, se retrouve sans aucun diplôme mais acquière des connaissances médicales par ses lectures personnelles.
    4/ Romand était supposé faire fructifier, en Suisse, l’argent de sa famille et de ses amis. Nostradamus s’improvise prêteur d’argent à fort taux d’intérêt (Craponne et son canal)

    B/ Les caractéristiques astrologiques symboliques et analogiques qu’ils partagent :

    1/ Une même relation Saturne / Neptune concernant la profession.
    Nostradamus : Saturne est le maître de X avec une opposition Saturne / Neptune dans l’axe IV / X.
    Romand : Saturne maître de X et venant de quitter une conjonction à Neptune dans la maison VI. (14° d’orbe) Dans les deux cas, Neptune est maître de XII.
    2/ Une tension existe entre Mercure et Jupiter dans les deux cas.
    Nostradamus, opposition Mercure / Jupiter dans l’axe IV / X, impliquant les maîtres de IX et III.
    Romand, un large carré appliquant Mercure / Jupiter, tous deux maîtres de l’axe financier II / VIII, Mercure en XI et large carré à Jupiter en II, dans son signe des Gémeaux.
    3/ Une même relation de tension de leur vie relationnelle entre les maîtres de I et de VII.
    Chez Nostradamus, Mars, maître de I en IV quitte une large opposition à Vénus maîtresse de VII en XI. Orbe : 14°.
    Romand : Vénus, maîtresse de I en XI reçoit le carré appliquant de Mars, maître de VII, en VII. Orbe 5°.
    4/ Mars, la Lune et le symbole du foyer, du domicile, sont en contact dans les deux cas :
    Mars en IV trigone à la Lune en VIII pour Nostradamus. La Lune maîtresse de IV et se trouvant en I, chez Romand, s’oppose à Mars en VII.
    La IV, le foyer et la Lune suggèrent des épreuves. Nostradamus : Mars en IV s’oppose à Neptune maître de XII en XI dans le même temps que la Lune maîtresse de IV est en VIII, maison de la mort reliée à Uranus en XII, les épreuves.
    Romand : Uranus en IV, en Cancer, suggère une vie familiale comportant beaucoup d’imprévus. La Lune, maîtresse du premier signe en IV s’oppose à Mars. Le Soleil maître du second signe en IV, s’oppose à Pluton et ce qu’il représente de dangerosité.
    Dans les deux cas, le foyer sera le lieu d’épreuves et de plusieurs morts.
    Conclusion : il n’en fallait pas moins pour que l’Astrologie judiciaire ouvre une enquête. Il convenait de donner une suite à la plainte des parents de sa première femme et savoir ce qui s’était passé après la découverte, par des éboueurs, du corps inanimé de Romand dans sa maison en feu qui contenait les corps de sa famille. Une courte lettre, retrouvée par la suite, tentait d’expliquer son geste.

    Les délicates questions à résoudre :

    1/ Qui agit… et jusqu’à quel point, dans le but de tuer et détruire ?
    2/ Qui subit… et se retrouve la victime d’une terrible fatalité, contre laquelle il ne peut rien ?
    Bien que tout soit contestable, sur un plan ou sur un autre, dans tout ce que nous entreprenons ici : dates de naissance plus ou moins exactes, comme celles des faits, ou bien concernant les techniques et les principes retenus, il est nécessaire d’émettre deux hypothèses.

    L’axe I / VII, le relationnel, serait l’axe de la mise en route des drames pour des raisons individuelles et personnelles.
    En clair : l’assassin qui tue et détruit sa propre famille !

    L’axe IV / X, la fatalité et le destin, ce qui tombe et frappe de manière aveugle et brutale une famille sans qu’elle soit personnellement responsable de ce qui lui arrive.
    En clair : l’homme qui voit mourir sa femme et ses enfants à son domicile sans pouvoir les sauver !

    Nous allons rechercher ces symboles dans le thème natal et la RS qui précède le drame.
    Avec Romand, nous avons tous les arguments astrologiques traitant le natal, la RS avant le drame et les jours du drame lui-même. Ces éléments nous permettent d’établir les caractéristiques d’un assassin et son pourcentage d’éléments de l’axe un et deux.

    C/ Thème natal
    Nostradamus.

    1/ Pas de planètes dans l’axe I / VII.
    2/ Les maîtres des premiers signes en, I et VII ; Mars et Vénus, sont vaguement en opposition dans l’axe IV / XI. Aspects séparants.
    Les maîtres des seconds signes de I et de VII, s’inversent le maître de I devient le maître de VII, et vice-versa, même opposition très large, Bélier et Taureau en I, Balance et Scorpion en VII.
    Première conclusion : aucune animosité initiale particulière n’est à retenir, si ce n’est la relation classique et banale avec les autres, alternance équilibrée du dominant et dominé affectif et sensuel.
    3/ Avec Mars maître de I en IV, dans le natal, il se place d’entrée dans l’axe IV / X, donc d’emblée sous le poids de la fatalité et du destin.
    Il va s’alourdir, encore, ce destin : conjonction à Saturne, maître de X en IV. Et un Saturne en exil, dans son propre foyer personnel ! Il n’y a pas pire soumission au ciel ! Le jugement céleste va encore s’exprimer avec force par Jupiter, le Dieu des Dieux, qui s’invite chez lui !
    L’axe IV / X va se charger de cinq planètes et faire intervenir, par présence ou maîtrise, trois maisons angulaires : la I, la X et la IV.
    Deuxième conclusion : domination quasi totale de l’axe IV / X chez Nostradamus.
    Romand

    1/ L’axe I / VII est occupé par deux planètes, toutes deux maîtres de maisons angulaires : la VII avec Mars et la IV avec la Lune.
    Saturne approche de près de la pointe de VII à 3° et pourrait être considérée en VII par certains côtés que l’on peut vérifier une fois la vie de Romand connue. Les heures de naissances sont très souvent arrondies.
    Si l’on admet Saturne touchant la VII, l’axe I / VII gère alors les quatre angles qui viennent dialoguer et charger l’axe relationnel dont les maîtres vont se trouver en conflit ouvert.
    2/ Vénus maîtresse de I, en XI s’oppose à Pluton maître de VII en V. Opposition entre signes fixes, donc tension non négociable.
    Les seconds maîtres des signes en I et VII : Mercure pour les Gémeaux en I et Jupiter pour le Sagittaire en VII, sont en carré décroissant de remise en cause finale, en signes mutables, mais avec l’aspect le plus conflictuel qu’il soit !
    Vénus maîtresse de I, s’allie à un significateur personnel très important : le Soleil en exil en Verseau et lui apporte la maîtrise de la maison V, des amours et des enfants, habitée par une tension dangereuse.
    Mars, maître de la VII, échange un carré avec Vénus, en VII. Si Mars symbolise l’autre, Mars est également maître du Bélier en XII : le moi profond, et le lieu des épreuves et purifications intérieures qui va se manifester à la connaissance de tous !
    Ce conflit intérieur, projeté sur autrui et sous-tendu par un carré, présente un sérieux danger relationnel.
    Les planètes en conflit impliquent les significateurs personnels : Vénus maîtresse de l’ascendant, le Soleil et la Lune.
    Saturne proche de la VII symbolise un blocage tout à la fois relationnel et professionnel par Saturne, maître de X en fin de VI. Il n’aura jamais de statut social reconnu dans ses rapports avec les autres.
    Handicap ressenti douloureusement par sa pointe de I.
    3/ L’axe du destin : l’axe IV / X va se placer en face de lui, dans le relationnel avec Saturne en VII et va le forcer à enfoncer la porte qui l’enferme en lui-même.
    Le second maître de X : Uranus par sa maîtrise du Verseau, deuxième signe en X, va foudroyer son foyer en électrisant la pointe de sa IV. Par le carré d’Uranus en IV, à Neptune maître de XII en VI, une épreuve, carré décroissant en signes cardinaux symbolisant les initiatives, va l’inciter à chercher une issue personnelle et relationnelle pour mettre fin à sa souffrance par une destruction totale des témoins et des lieux de ses problèmes et mensonges.
    Et si le destin l’avait incité à accomplir son acte personnel et volontaire final ?
    D / Le jour du drame chez Romand.

    Le 9 janvier 1993.
    1/ En transit, son Soleil natal reçoit le carré de Pluton depuis le signe fixe et angulaire en VII du Scorpion.
    Dans le natal, une opposition en signes fixes existait déjà dans l’axe V / XI entre le Soleil et Pluton.
    2/ Avec Vénus maîtresse de I, conjointe au Soleil, le maître de VII : Pluton, se trouvait donc en carré du maître de I : Vénus. Conflit relationnel.
    3/Pluton en transit en VII s’approche de Mars natal, maître de XII, mais aussi de VII. Son épreuve intérieure secrète : maison XII, va être connue et dévoilée au grand jour par un ami qui s’est rendu compte qu’il n’était pas inscrit dans l’organisme de l’OMS dont il affirmait dépendre.
    Sa femme voyait ses doutes et ses craintes se confirmer.
    Plutôt que de se voir accusé, il décide d’exécuter tous les témoins de ses mensonges et escroqueries et de détruire les traces matérielles de ses méfaits en incendiant son domicile et les corps de sa famille.
    4/Mars en transit proche de la pointe de IV est conjoint à Uranus natal maître de la XI : ses projets, qui contient la conjonction Soleil / Vénus.
    Et c’est la foudre qui s’abat sur sa maison !
    5/Le Soleil du jour et des deux jours, se trouve en conjonction d’Uranus et Neptune, en maison angulaire : la X. Ces deux planètes représentent les maisons XI et XII, celles des projets et des épreuves alliées au Soleil.
    Cette triple conjonction Soleil / Uranus / Neptune en X, s’oppose à Uranus natal, lui-même relancé par Mars céleste, en IV. Le feu du ciel ! Pas étonnant que Romand mette le feu à sa propre maison, depuis la terre !
    6/Non seulement l’axe IV / X véhicule la foudre sur sa maison mais, Saturne, le maître de sa X arrive en conjonction de son Soleil natal, et bientôt, va toucher sa Vénus, maîtresse de I, en XI. Réactivation de l’aspect toujours dangereux entre Soleil et Pluton.
    À cette période, son Soleil natal est simultanément touché par les deux planètes de mort : Pluton et Saturne, déjà en relation avec ses significateurs personnels de vie, à sa naissance : Soleil, ascendant et maître de l’ascendant.
    7/Si sa Vénus natale recevait déjà un carré de Mars et une opposition de Pluton, ce 9 janvier 1993, la Vénus natale reçoit à nouveau, en transit, un carré de Pluton, mais elle vient de repasser sur sa position natale, comme tous les ans et reforme le carré de conflit natal entre le maître de I : Vénus et le maître de VII : Mars.
    Il a peut-être tué par une certaine forme d’amour : aspects Mars / Vénus, mais il n’en a pas néanmoins tué !
    Retrouvé inanimé dans sa maison en feu avec une courte lettre résumant son acte, il n’a dû la vie sauve, du point de vue terrestre, qu’au passage des éboueurs, comme chaque matin. Du point de vue astrologique, avec les aspects Pluton et Saturne, les significateurs généraux de la mort touchant les significateurs de vie, et les liaisons maisons IV et XII avec Mars en IV et la Lune en IV en contact avec Mars en VII, il ne manquait qu’un aspect céleste plus marqué et serré, entre Jupiter 14° Balance, maître de VIII, non avec la pointe de I, déjà en quinconce, mais avec le maître de I céleste : Vénus 5° Poissons, un simple biquintile.
    Au fort niveau de relation significateurs célestes / significateurs personnels, il manquait l’indispensable contact avec les significateurs particuliers : les maisons IV / VIII / XII et de leurs maîtres. Sa vie n’a tenu qu’à une intensité d’orbe !

    E / Les RS avant les drames
    Romand RS 1992
    RS avant l’assassinat.
    En elle-même.
    Le Soleil maître d’Ascendant Lion se projette en début de VIII de RS.
    Direction : la maison de la mort !
    La conjonction à Mercure maître de XI implique un projet d’en finir.
    Ces deux planètes reçoivent le carré de Pluton en Maison V : maison des enfants et maître de cette maison dans le signe du Scorpion.
    Uranus, maître de cette conjonction Soleil / Mercure en VIII, s’allie à Neptune, maître du second signe de cette maison VII qui s’étend en Verseau et Poissons.
    La famille et ses enfants ? Pluton en V s’oppose à la Lune symbole générale de la femme et de la famille en Taureau, en XI et relance l’axe V / XI important et menacé dans le natal de Romand. La Lune maîtrise ici, la XII : une épreuve, en signe fixe.
    La pointe de IV maîtrisée par Vénus se trouve en conjonction de Mars, autre maître de la V qui contient Pluton en Scorpion.
    La conjonction Uranus / Neptune de la RS se trouve en carré de l’axe IV / X de cette RS. 12° pour l’axe IV / X et 16° et 17° pour la conjonction Uranus / Neptune en Capricorne.
    Étrange analogie avec Nostradamus et Saturne carré à l’axe IV / X de la RS, avant son épreuve !
    Saturne en VII, pour Romand, dans le relationnel de cette RS rappelle le Saturne proche de la VII dans le natal.

    La RS sur le thème natal de Romand.
    La pointe de la RS tombe en IV : le foyer.
    La X concerne la VI : travail et santé.
    Planètes angulaires : la Lune en I qui s’oppose à Pluton en VII.
    Les maîtrises de ces planètes font intervenir la IV avec la Lune et la VII avec Pluton.
    Une triple conjonction Vénus / Uranus / Neptune, impliquant Vénus, le significateur personnel du thème natal, se pique sur la pointe de X. Les maisons XI et XII se trouvent rassemblées au plus haut de la carte et associées à la personne de Romand.
    Tout ce qu’il y avait de potentiel de drame fatal dans le thème natal, concentré par le carré générationnel Uranus / Neptune, mais touchant les maisons XI et XII, va donner l’énergie, à son auteur, pour lancer sa tentative purificatrice terminale telle que prévue dans le thème natal.
    Le jour de l’assassinat, c’est le Soleil qui va se trouver en conjonction de cette redoutable conjonction en pointe de X. Un autre significateur personnel, le relais est bien passé.
    Si le relationnel devait faire s’exprimer le destin dans le natal, cette RS indique à son auteur, tel Jésus rappelant son œuvre à Judas, qu’il est temps de remplir son œuvre !
    La conjonction Mars / Vénus en Capricorne de la RS rappelle le carré relationnel du natal.
    Au sein de la RS, la conjonction Mars / Vénus allie la I à la XII de son thème natal : la rencontre de son épreuve personnelle sous les foudres du destin !
    Nostradamus RS 1538
    RS avant le drame.

    Calculée pour le 13 décembre 1538 à 23 h 55, date toujours contestable, nous découvrons les informations suivantes :
    En elle-même.
    1/Vénus maîtresse de l’ascendant, en V, vient de transiter Pluton également en V.
    Uranus maître de cette maison des enfants s’oppose à Pluton dans l’axe V / XI. Un climat dangereux règne dans cette maison.
    Les maîtres de l’axe relationnel : I / VII ne sont pas impliqués dans une tension quelconque.
    Vénus 18° Verseau, Mars 21° Capricorne, un large demi-sextile.
    2/ Par contre, l’axe I / VII sera occupé par des planètes en opposition : Lune conjointe à Saturne en I et Neptune en VII.
    3/ l’axe IV / X de la RS voit ses maîtres conjoints en pointe de I qui s’opposent à Vénus en VII, maître de VI : santé et maladie !
    En elle-même, la RS avant le drame est significative et importante par ses angularités.
    La RS avant le drame projetée sur le thème natal.
    L’ascendant de la RS se place dans la VII : maison angulaire qui fait intervenir autrui.
    Inversion des axes I / VII et VII / I entre le natal et la RS.
    La conjonction Lune / Saturne se révèle angulaire en VII et fait à nouveau intervenir l’axe IV / X dont ces deux planètes sont les maîtres : le destin se place en face de lui !
    La maison X de la RS concerne la IV : le foyer.
    Saturne, en pointe de VII envoie un carré aux deux pointes de l’axe IV / X. Ces lieux dont il était le maître ou l’habitant dans le natal. Facteur de destruction par chute par la planète signifiant doublement le destin, par sa nature même : Saturne et sa maîtrise de X.
    Fin du foyer : Lune maîtresse de IV, en VII, conjointe à Saturne qui fait s’abattre l’axe IV / X.
    Après le drame, Nostradamus ne pourra plus exercer convenablement à Agen. Il aura perdu toute crédibilité et la confiance de sa clientèle.
    Le Pluton de la RS, mais aussi, par transit, passe sur Vénus natale maîtresse de VII : sa femme.
    Dans le thème natal nous avions noté un sextile entre Vénus maîtresse de VII et Pluton en VIII.
    Dans la RS de son premier mariage nous avions constaté le même aspect de Pluton sur Vénus natale, conjonction très proche.
    Le maître de VII semble donc sensibilisé à un destin marqué par Pluton. Destin tragique vérifié par les faits : décès de son épouse.
    Question fondamentale : suite à une intervention du maître de I sur le maître de VII ?
    Dans la RS, Mars se trouve 21° Capricorne et Vénus 18° Verseau, même maîtrise, pas de tension ! Pas de conflit relationnel, ces deux planètes subissant le coup du destin !
    Le relationnel : I / VII, vide dans le thème natal se charge de l’opposition conjonction Lune / Saturne s’opposant à Neptune. Disparition, par la force des choses, de celle qui était, jusque là, légalement en sa compagnie. Aucune difficulté pour reconnaitre l’intervention des maîtres du destin de l’axe IV / X et des épreuves : la XII du thème natal…
    Pour que le jugement céleste perde toute force, Jupiter céleste se trouve en Gémeaux, son lieu d’exil et Mercure choisit également son lieu d’exil : le Sagittaire pour s’opposer à son Maître : Jupiter justement dans l’axe de la loi : l’axe III / IX.
    Comment vous faire disculper de fausses accusations ou suspicions malsaines sous une telle configuration désastreuse au niveau du droit ?
    Mais cette opposition relance l’opposition du natal chez Nostradamus et rappelle le carré entre ces deux planètes sous lequel était né Romand. Encore un point commun tardif avec Nostradamus quand une situation se complique.

    Conclusion :
    Romand, en toute responsabilité et connaissance de cause, a agi personnellement, sur les autres et lui-même, de sa propre main.
    Romand coupable !
    Nostradamus a subi le destin qui s’est brutalement abattu sur son foyer, sa femme et ses enfants.
    Nostradamus innocent !
    Michel Morel

    Données astrologiques :
    Carte 1. Nostradamus : 14 décembre 1503. St Rémy de Provence. 12 h. Julien.
    Carte 2. Romand : 11 février 1954 Lons-le-Saunier Saunier. 10 h 45.
    Carte 3. Romand : Assassinats le 9 janvier 1993, femme et enfants, le 10 janvier 1993 pour ses parents.
    Carte 4. Romand : RS avant assassinats : 11 février 1992 à 16 h Lons-le-Saunier Saunier.
    Carte 5. Nostradamus : RS avant le drame : 13 décembre 1538 à 23 h 55. Julien. Agen.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

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